Rédaction : Loris Vitry (coach personnel)
Supervision : Cathy Maillot (ostéopathe)
Avertissement : Pour votre santé, référez-vous obligatoirement à votre médecin.
Encore méconnue, l’endométriose est une maladie qui touche principalement les femmes en âge de procréer.
Elle se manifeste par une douleur intense et est provoquée par de nombreux facteurs.
L’endométriose qui touche 10% de la population féminine peut avoir une origine psychosomatique d’où la nécessité d’une prise en charge par un psy.
L’endométriose : ses causes et ses symptômes
L’endométriose est une maladie provoquée par la constitution de nombreux fragments de muqueuses à l’extérieur de la paroi féminine.
Ces fragments finissent par se disperser dans les ovaires, dans l’utérus et au niveau des ligaments du péritoine.
Ils peuvent aussi se diriger vers d’autres organes comme les reins, le diaphragme ou l’appareil digestif.
Cette maladie a une cause physique (le métabolisme) et une cause psychologique (excès de stress).
Encore appelée maladie de survie, l’endométriose est présente particulièrement chez les personnes vivant une situation de stress intense.
Celles-ci vivent dans l’isolement total avec l’idée que leur problème n’a pas de solution, ce qui va conditionner le cerveau à vivre dans cette situation.
Cette solution de survie est celle que l’organisme adopte généralement pour s’adapter.
Un entretien avec de nombreuses femmes atteintes a permis de relier l’apparition de la maladie à un évènement douloureux vécu dans le passé.
Le syndrome le plus fréquent de l’endométriose est la douleur.
Elle se manifeste par les règles douloureuses, des douleurs pendant les rapports sexuels et des douleurs pelviennes.
La maladie peut provoquer aussi des défécations et des mictions douloureuses.
La personne affectée ressent aussi des douleurs abdominales et pelviennes qui peuvent se ressentir dans les jambes.
La douleur provoquée par l’endométriose ne peut pas être calmée par le paracétamol.
C’est une douleur tellement intense qu’elle peut provoquer une incapacité totale pendant des jours.
Les cas plus sévères et permanents peuvent entraîner des évanouissements et nécessiter un traitement à la morphine.
Les femmes touchées d’endométriose souffrent aussi d’infertilité (40% de cas) et de métrorragie.
Le traitement de l’endométriose
Le traitement de l’endométriose est basé sur des médicaments et sur la chirurgie.
Le but des médicaments est de bloquer la production hormonale.
Un traitement hormonal pourra être ajouté pour la réduction du taux d’estrogène dans le sang.
Quant à la chirurgie, elle permet le retrait des lésions.
Au cas où la maladie est à un stade et que les médicaments ne suffisent plus, le médecin peut décider de retirer les kystes et les endomètres situés dans l’abdomen.
L’intervention chirurgicale permet d’obtenir des résultats durables ou définitifs lorsque le médecin retire l’utérus et les ovaires.
En effet, après la chirurgie conservatrice, la maladie peut revenir quelques mois ou des années plus tard et persister jusqu’à la ménopause.
L’endométriose demande aussi un suivi psychologique qui permet d’éliminer la cause émotionnelle de la maladie.
Les femmes souffrant d’endométriose ont vécu un épisode stressant ou angoissant dans leur adolescence ou au début de l’âge adulte.
À l’aide de la psychothérapie, le psychologue mettra le doigt sur la cause profonde de la maladie et aidera la patiente à surmonter le stress.
À cet effet, deux types de psychothérapies sont à envisager :
- la thérapie comportementale et cognitive ;
- la thérapie de l’acceptation et du traitement de l’engagement.
Le yoga et la sophrologie aussi peuvent être d’une grande aide pour améliorer la qualité de vie de la patiente.
Ils seront pratiqués en complément du traitement médical et du suivi psychologique.
Les deux agissent sur les pensées et les émotions de la patiente.
L’endométriose est une maladie provoquée en grande partie par le stress et l’émotion.
À l’aide de traitements adéquats et de chirurgie, il est possible de la traiter.
Un suivi psychologique permet d’éliminer la cause émotionnelle de la maladie.
Le patient peut aussi pratiquer le yoga et la respiration profonde.
Une bonne respiration permet de détendre l’esprit et de se défaire des pensées négatives.
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Catégorie : Santé
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